Axa se porte bien. Le directeur général Thomas Buberl a présenté l’exercice 2018 comme l’année de l’action et de la décision.
La direction a travaillé à bâtir un « nouvel Axa », focalisé sur des marchés clés (santé, prévoyance, dommages des entreprises), plus proche de ses clients et moins exposé au risque financier, ce dernier objectif ayant été formulé il y a 10 ans, après la crise de 2008.Thomas Buberl s’est aussi employé à rassurer les actionnaires sur la bonne intégration de XL. « Axa XL nous donne une nouvelle dynamique commerciale », a-t-il affirmé.
Le chiffre d’affaires de l’entité a progressé de 10% l’an dernier, soutenu par la couverture de nouveaux besoins (notamment en matière de risques « cyber » et climatiques). Les taux de renouvellement en 2019 sont « très positifs ».Le nouvel Axa, c’est aussi un résultat opérationnel généré à 80% par les activités dommages, santé et prévoyance, décorrélées des marchés financiers. Un choix qui bénéficie aussi au bilan de l’entreprise.
En conclusion, le directeur général a estimé que le groupe était en bonne voie d’atteindre les objectifs 2020, fixés en 2016. Avec 6,6 milliards de cash-flows opérationnels disponibles dégagés en 2018, Axa devrait même atteindre le haut de la fourchette de 28 à 32 milliards cumulés entre 2015 et 2020.Deux interventions ont suivi celle de Thomas Buberl : celle de Guillaume Borie, directeur de l’innovation, et celle de Celine Soubranne, directrice de la responsabilité d’entreprise.
Le premier a présenté Axa Next, structure fraîchement créée, qui chapeaute toutes les entités liées aux nouvelles offres innovantes. L’ambition est, au-delà de la simple couverture en cas de sinistre, de proposer de nouveaux services aux assurés dans les domaines de la santé, des plateformes numériques, de la mobilité ou sur le segment des PME.La seconde a évoqué les actions de mécénat (dont 10 millions pour Notre-Dame après l’incendie) et de lutte contre la pauvreté, les investissements verts…