Des actionnaires d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI) participent ce jeudi à la 31ème assemblée générale de la banque à Lomé (Togo). Cette rencontre intervient après une année 2018 dont les résultats sont jugés « solides » par les dirigeants.
« L’année 2018 a marqué un tournant pour votre société », a lancé Emmanuel Ikazoboh, le président du Conseil d’administration depuis la table d’honneur à l’endroit des actionnaires. « Elle correspond au lancement de la phase d’exécution de notre stratégie qui fait suite aux initiatives que nous avons prises en vue de renforcer les fondements du groupe », a-t-il ajouté.
En effet, selon les résultats annoncés par le Nigérian, Ecobank a réalisé un bénéficie de 322 millions US en 2018, contre 182 millions un an auparavant, soit une hausse de 77%. Le bénéficie attribuable aux actionnaires s’établit à 262 millions, en hausse de 47 % par rapport à 2017, « ce qui se traduit par un bénéfice par action de 1,06 centime US », et une « amélioration du rendement des fonds propres retraités des survaleurs de 21%, contre 13,6 l’année précédente ».
« Ces résultats témoignent de la rigueur constante appliquée à la gestion des coûts, de notre engagement en matière de gestion des risques et de l’assainissement continu du portefeuille crédit », s’est félicité M. Ikazoboh qui annonce un coefficient d’exploitation de 61,5% en 2018, « malgré une croissance timide des revenus ».
Lancée depuis 1985 et basée à Lomé, Ecobank opère dans 36 pays africains (le plus large réseau bancaire panafricain) et dispose d’un bureau à Paris, Londres, Pékin et Dubaï. La banque est dirigée depuis septembre 2015 par le Nigérian Ade Ayeyemi suite au départ du Ghanéen Albert Essien.