Une première depuis l’accident d’un Boeing de la compagnie Ethiopian Airlines le 10 mars dernier. L’avionneur américain a reconnu samedi des défauts dans les simulateurs de vols du 737 MAX. L’appareil était impliqué dans deux deux catastrophes aériennes qui avaient fait 346 morts.
Le géant américain de l’aéronautique a affirmé avoir révisé le logiciel des simulateurs destinés à reproduire les conditions de vol et avec lesquels sont formés les pilotes. Il a reconnu que le logiciel utilisé dans les simulateurs de vol n’était pas en mesure de reproduire certaines conditions de vol, notamment celles ayant conduit, le 10 mars dernier, à l’accident du 737 MAX d’Ethiopian Airlines (157 morts).
Après les corrections apportées au logiciel du simulateur de vol, Boeing a livré des informations supplémentaires aux exploitants du système pour s’assurer que l’expérience soit représentative des différentes conditions de vol, estimant que les corrections vont améliorer la formation des pilotes sur simulateur.
Boeing parle de « défauts ». Certains experts évoquent quant à eux, depuis plusieurs mois, d’un « manque d’informations » vis à vis des utilisateurs, car à y regarder de près les simulateurs employés par les compagnies aériennes remplissaient bien leur rôle, mais ils reproduisaient les perfomances et le fonctionnement du 737 NG et non du 737 MAX.
Problème, le 737 NG, la version précédente de l’avion ne disposait pas du système de stabilisation MCAS, spécialement conçu pour le 737 MAX afin de limiter les risques en conditions de décrochage.