Par Ibrahima junior Dia, envoyé spécial à Lomé.
Les rideaux sont tombés , vendredi 14 juin à Lomé. Le premier forum économique Togo-UE (du 13 au 14 juin) fut une réussite à tous les niveaux. Cette initiative, une première du genre ayant pour thème majeur : «bâtir des relations économiques durables et pérennes», a fait carton plein avec environ 1000 participants (soit plus de deux fois le nombre attendu, c’est à dire 400 participants).
Les échanges à travers des séries de panels, B2B, conférences… ont été fructueux et pleins d’enseignements pour le futur du Togo et de l’Afrique. Ainsi, l’Union européenne (UE), le partenaire privilégie du Togo est formel, le pays doit se focaliser sur 3 points pour réussir les objectifs de l’agenda 2022, définis dans le plan national de développement (PND). D’abord le Togo doit poursuivre sans relâche la politique de réforme afin d’améliorer davantage son climat des affaires avec le nouveau code des investissements. Ensuite, les autorités togolaises doivent impérativement inciter le secteur privé à jouer son rôle dans ce programme de développement.
Et enfin, formaliser une concertation conjointe entre l’UE et le Togo sur la période 2021 /2027. Les deux parties ainsi que les partenaires au développement engageront sous peut des consultations à cet égard. Au menu des échanges, toutes les questions abordées au cours de ce forum seront approfondies et concrétisées dans ce contexte.
Pour le ministre togolais du commerce, Kodjo Adedze, l’espoir est porté sur cet ambitieux programme qui compte amener le taux de croissance de référentiel de 5% en 2017 à 7,6%. «Nous comptons, souligne-t-il, sur le secteur privé, qui contribuera à hauteur de 65% au financement du PND et les partenaires au développement, notamment l’UE, pour réaliser cette performance.
Le premier ministre togolais est unanime, ce nouveau plan de développement qui comporte 3 axes stratégiques, mettra sur orbite le pays sur la trajectoire du développement durable et inclusif. Ainsi, mentionne-t-il, le Togo grâce à ses réformes majeures jouera un rôle capital dans le processus de l’intégration africaine et de la mondialisation.