Les femmes africaines sont plus que déterminées à renforcer la capacité de leurs ressources humaines pour être en face avec les exigences de la 4e révolution industrielle.
Les féministes ne veulent plus rater le dernier train du développement dans un contexte ou l’innovation et la technologie sont devenues des facteurs essentiels de production.
Dans une conférence-débat, tenu jeudi 20 juin à Dakar, sous le thème : « rôle des femmes leaders africaines dans la promotion des sciences, technologies ingénierie et mathématiques (STEM) , les panélistes ont échangé sur les enjeux et défis à relever pour les femmes africaines face à cette nouvelle donne.
Les acteurs (experts, professeurs, entrepreneurs, chef d’entreprises …) ont mis un accent particulier sur l’autonomisation des femmes africaines à travers le digital.
Cette rencontre a été organisée par le groupe Afrique challenge et le CSR and leaders by lattitude monde en partenariat avec plus 30 structures dont Financial Afrik.
Cette initiative a pour objectif principal, de créer une véritable synergie des mouvements féministes afin de libérer le potentiel de la femme africaine.
Ces dernières qui doivent contribuer de manière significative à la création de valeur ajoutée dans le continent.
Évoquant le domaine de la santé, le professeur Raja AGHZADI, chirurgienne cancérologue, a soutenu « à l’heure où les pays asiatiques comme la Corée du sud sont sur des technologies de pointe pour faire avancer la médecine, l’afrique est à 3% ducorps médical dans le monde.
Alors que , se désole-t-elle le continent représente 25% de la population mondiale avec une part importante de femmes .
La fondatrice de l’association marocaine de lutte contre le cancer du sein, est formelle l’afrique doit renforcer son capital humain.
Pour le chef de département responsabilité sociétale d’entreprise de sonatel/Orange, Rokhaya Solange Ndir, une capacitation des ressources humaines (féminines) s’impose face une démographie galopante.
La responsable a soutenu que la digitalisation doit aider les femmes à accroitre leurs revenus dans leurs activités.
Et d’ajouter, « les études montrent que les femmes gagnent plus de revenus et 90% de leurs budgets sont réinvesti dans le bien être de leurs familles pour améliorer le vécu quotidien à savoir l’éducation et la santé ».
Dans cette dynamique, sa structure pour aider les femmes sénégalaises, a lancé, une initiative dénommée « Linguere Digital Challenge » pour appuyer les projets entrepreneuriaux des femmes.
De son côté, Ameenah Gurib Fakim, 6e présidente de la Maurice, a mentionné que, « face aux exigences du marché moderne, l’Afrique qui représente 52% des filles, doit mettre en place un écosystème favorable pour pouvoir bénéficier de cette nouvelle donne ».
Le capital humain en Afrique souligne-elle qui ne représente que 2% des investissements en moyenne doit être revue à la hausse.
En rappel, CSR and LEADERS a un carnet d’adresse de 500 participants, 100 speakers, 30 partenaires et plus de 100 entreprises, évoluant dans 21 pays du monde.
Dans son agenda 2020, le prochain rendez-vous est pris à Marrakech (Maroc) pour la 4 édition de l’african Business and social responssability forum.