Par Dia Ibrahima Junior, envoyé spécial.
Le thème de l’intégration africaine a pesé sur le rendez-vous inaugural du port de Tanger Med 2. Les responsables marocains ont été unanimes, «cette infrastructure est d’abord pour le Maroc mais également pour l’Afrique».
En marge d’un point de presse, tenu vendredi 28 juin, le président de Tanger Med SA (TMSA), Fouad Brini, n’a pas manqué d’évoquer les opportunités qu’offre cette infrastructure 4.0 en termes de volume d’échanges pour le continent. Le président a soutenu que cette plate-forme revêt d’une importance capitale pour l’Afrique car près de 40% du trafic est destiné pour le continent.
Et d’insister, « ce port est un méga hub pour l’Afrique dans la mesure où il contribue à baisser les coûts logistiques pour le continent ». Cette grande plate-forme, indique-t-il, permettra aux opérateurs maritimes de baisser leurs coûts du fait de la concurrence.
Et d’ajouter, «la conséquence directe c’est des flux supplémentaires en Afrique à des coûts plus bas. Ce qui aura comme impact une réduction des coûts imports et exports. Évoquant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) , le président a mentionné qu’elle sera la première bénéficiaire de Tanger Med 2 .
Une infrastructure qui constitue la troisième phase de développement du complexe portuaire Tanger Med aux cotés des ports Tanger Med 1 et du port passagers et rouliers.
« La compétitivité des pays de la ZLECAF ne peut être renforcée que grâce à la logistique et Tanger Med en offre les opportunités », a-t-il laissé entendre
« Nous partageons en permanence nos expériences (réalisations) avec les autres pays africains. D’ailleurs beaucoup de techniciens africains viennent au Maroc pour renforcer leurs formations dans le domaine portuaire », a-t- il expliqué.
Sur ce, BRINI a signifié que « les responsables de Tanger Med seront impliqués dans les années à venir en terme d’investissement et de réalisations de projets en Afrique ».
Selon le rapport de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) , le commerce intercontinental de l’Afrique est lourdement tributaire des navires et des ports.Pour booster le volume des échanges commerciaux, l’institut prône le renforcement du commerce maritime qui représente 7% dans les exportations et 5% dans les importations par voie maritime.
Un commentaire
tres instructif