Par Rodrigue Fénelon Massala, grand reporter.
Après les législatives de décembre 2018 boycottées par l’opposition, les électeurs togolais, soit trois millions d’inscrits, sont appelés depuis 7heures, ce dimanche 30 juin, pour élire les conseillers municipaux. Il sied de noter la participation active des partis politique de l’opposition.
Au total, selon les chiffres communiqués par la Ceni, vingt -quatre partis politiques et 100 candidatures indépendantes sont en lice pour le scrutin devant élire 1 527 conseillers municipaux.
A leur tour, ils vont designer par scrutin indirect les maires des 117 communes du pays. Cela fait 32 ans que les maires togolais n’avaient plus été élus aux suffrages universels.
Pour les partis politiques, l’enjeu de ces élections locales sera de conquérir le plus grand nombres de communes, histoire d’avoir voix au chapitre dans la gestion des collectivités locales, point nodal de la décentralisation.
Du nombre de municipalités gagnées dépendra l’influence des formations politiques dans la gestion de l’administration locale. Les candidats indépendants, quant à eux, aspirent prendre le contrôle et la gestion des affaires au niveau de la base, indépendamment de toute coloration politique.
En parcourant quelques bureaux de vote de la capitale à la mi-journée, il sied de souligner que l’affluence n’était pas nombreuse.
Ce scrutin constitue une avancée démocratique conséquente, dans la mesure où il met fin à une période de 32 ans au cours de laquelle les communes ont été dirigées par des personnalités désignées seulement par le parti au pouvoir.
La fermeture des bureaux de vote était prévue pour 16 h – heures locale. Les opérations électorales seront suivies aussitôt des opérations de dépouillement des suffrages, qui seront menées par des commissions électorales locales indépendantes conformément au code électoral.
Rodrigue Fénelon Massala
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