Après un prêt de 750 millions de dollars reçu la semaine dernière de la Banque mondiale, le Kenya prévoit déjà de solliciter une nouvelle facilité auprès de l’institution internationale dès le quatrième trimestre de l’année en cours.
Selon le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Hafez Ghanem, les fonds débloqués serviront au financement de projets de logement abordable, d’agriculture et de développement, sans donner plus de détails sur la nouvelle installation qui sera négociée.
« C’est une source de financement très commune, c’est que nous n’avons pas fait ce type de financement pour le Kenya depuis longtemps. Le gouvernement et la banque sont parvenus à un accord sur ce que nous considérons comme un programme économique très fort et crédible» a déclaré Ghanem.
Seulement depuis le début de l’année, le Kenya a eu recours à un prêt syndiqué de 1,25 milliard de dollars et a levé une euro-obligation de 2,1 millions de dollars. La dette publique a plus que doublé depuis 2013 pour s’établir à 52,8 milliards de dollars en mars, selon les données de la banque centrale. Les coûts du service de la dette ont atteint 33,4% des revenus, contre 23,5% en 2013.
A noter toutefois, que le Trésor s’est fixé comme objectif de réduire le déficit budgétaire à 3% du produit intérieur brut d’ici 2022, contre environ 6,8% du PIB pour l’exercice clos le 30 juin.