Noté B2 par l’agence de notation Moody’s avec perspective stable, le Kenya cherche à combler ses besoins en infrastructures, chiffrés à près de 4 milliards de dollars par an.
Dans cette tâche, l’apport du secteur privé se situera davantage dans la production et le transport d’électricité, les réseaux de chemins de fer et de routes, l’accès à l’eau et l’irrigation, soutenue par une amélioration récente de l’environnement des affaires, des perspectives de croissance favorables.
L’agence de notation Moody’s Investors Services s’attend à ce que l’innovation dans la réduction des risques, soutenue par les banques de développement multilatérales, encourage les investissements du secteur privé. Une dynamique qui risque d’être ralenti néanmoins par la corruption et le manque de transparence demeurent un sujet de préoccupation.
« Les problèmes persistants liés à la corruption seront une source de préoccupation pour les investissements importants en infrastructures à forte intensité de capital nécessitant des années de planification, de négociations foncières, de permis et d’approbations réglementaires » note Moody’s.
Les secteurs de l’électricité, de l’eau et des routes/chemins de fer devraient recevoir davantage d’investissements, en droite ligne avec les objectifs d’accès universel et de diversification qui orienteront la politique de l’électricité et nécessiteront des investissements de 15 milliards de dollars jusqu’en 2022.
Moody’s note que les fonds de pension du Kenya, qui représentent 10 milliards de dollars, contribueront à combler le déficit de dépenses, sans toutefois l’éliminer, suggérant un rôle pour le capital étranger.