La décision d’Ecobank Nigeria de se séparer de 900 personnes dont des contractuels comptant 10 à 20 ans de services déclenche une ire syndicale inédite depuis le 9 juillet 2019. Le directeur général, Patrick Akinwuntan, n’entend pas faire marche arrière. Son prédécesseur, l’ivoirien Charles Kiè avait pourtant réussi à se séparer de 3000 personnes sans fracas. “Les méthodes ne sont pas les mêmes” selon un membre du personnel qui précise que le CEO clame haut et fort qu’il veut couper du vieux bois mort pour le remplacer par du sang neuf.
Selon les informations, Ecobank Nigeria cherche à renouveler les effectifs et à notamment trouver de la place pour 300 jeunes diplômés de son académie .
Les protestations ont lieu depuis plusieurs jours au siège de la banque , à Victoria Island (Lagos). Les grévistes réclament une nouvelle reconduction du contrat des travailleurs “temporaires”. Les groupements syndicats (Nigeria Labour Congress et National Union of Banks Insurance and Financial Institutions Employees) n’entendent pas faire marche arrière et veulent que les droits des contractuels soient respectés.