La société Callivoire et l’ONG américaine CNFA ont décidé de soutenir la Côte d’Ivoire pour améliorer la qualité et accroitre la productivité de son cacao. Elles ont a cet effet débloqué une envellope de 75.000.000 FCFA pour outiller les proucteurs de cette fève.
Cinq entreprises ivoiriennes productrices de Cacao auront pour les 12 prochains mois la chance d’avoir les outils nécessaires pour maximiser et améliorer la qualité de leurs productions. Ceci grâce à une subvention de 75.000.000 FCFA (129 960 USD) que vient de leur octroyer la société Callivoire et Cultiver de Nouvelles Frontières dans l’Agriculture (CNFA), une ONG américaine pour le développement agricole.
Suite à un appel à propositions lancé en mars 2019 pour la création de 5 Centres de Services Agricoles (CSA) afin d’ améliorer la production de cacao et permettre à plus de 3000 producteurs d’augmenter leurs revenus et leur niveau de vie. Cette subvention qui entre dans le cadre du projet MOCA ( Maximiser les opportunités dans les activités liées au Cacao) financé par le ministère de l’Agriculture des Etats-Unis ( USDA) vise à soutenir les efforts de l’Etat ivoirien pour améliorer l’efficacité de la chaine des valeurs du Cacao. Le processus d’évaluation comprenait des critères tels que, l’amélioration de la qualité du cacao, la création d’emplois et la viabilité financière en plus, bien entendu, d’une visite de terrain organisée fin juin 2019. Les 5 entreprises retenue ont été récompensées le mercredi 17 juillet 2019 lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au Centre André Young pour l’Entrepreneuriat d’Abidjan en présence de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire, du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) et du conseil de Café Cacao, ainsi que des partenaires des secteurs public et privé.
Le montant total des fonds s’élève à 75 000 000 FCFA (près de 129 960 USD), avec des subventions allant de 1 500 000 FCFA à 15 000 000 FCFA en équipement, matériel et assistance technique. Les candidats sélectionnés contribueront à au moins 50% du financement de la subvention afin de garantir la propriété. La création de ces Centres de Services Agricoles (CSA) permettra aux producteurs des régions du Haut-Sassandra, d’Indénié-Djuablin et de Nawa de bénéficier de services concurrentiels, notamment une formation aux bonnes pratiques agricoles et à l’utilisation sûre et intelligente des produits phytosanitaires.
» Nous sommes présents en Afrique depuis près de 50 ans et nous voulons avec notre technologie améliorer la productivité et la qualité du cacao ivoirien mais également aider les producteurs à être des acteurs dans la lutte contre le changement climatiques ceci par une utilisation adéquate des produits phytosanitaires » a expliqué M. Diego Lopez Cajavello, Chef de l’Exploitation à UPL Global, Holding de Callivoire. Pour Marc Steen, chef du projet et Directeur du programme MOCA, le secteur du Cacao étant l’épine dorsale de l’économie ivoirienne, CNFA, créée 1985 pour faciliter l’accès aux marchés, renforcer la compétitivité des agro-industries, augmenter la productivité et améliorer l’accès aux intrants et aux services de financement dans 45 pays du monde, a su s’entourer d’une expertise locale et compétente et de partenaires fiables pour apporter une assistance significative aux producteurs de Cacao.
Si bien que depuis le début du projet, MOCA bénéficie de l’appui constant du Conseil Café-Cacao et de l’ambassade des Etats-Unis. L’accès aux intrants et leur bonne application est un élément déterminant pour augmenter le niveau de production dans la cacoculture.
Par conséquent, » avec une production de 509 kg par hectare et avec 46% des producteurs qui utilisent des engrais , les possibilités pour les petits exploitants en Côte d’Ivoire d’augmenter leurs revenus restent nombreuses » a insisté le responsable du projet Moca. Abondant dans le même sens, M. Fatayé Akamou, représentant du Ministre de l’Agriculture et développement rural a expliqué que la miose en place de ces Centre de service Agricole est une aubaine pour la Côte d’Ivoire: »les partenaires commerciaux sont devenus plus exigeants il nous appartient de changer nos habitudes agricoles ».
Notons que la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial , avec une production annuelle évaluée entre 4 et 5 milliards de dollars ( en considérant la production de la campagne 2018-2019), fournit plus du tiers de la production mondiale de cacao ce qui représente environ 15% du PIB u pays. Cette capacité e production permet à près de 3,5 millions de personnes de tirer des revenus de la culture et de la vente de cacao ont plus 1000.000 de petits agriculteurs et leurs familles. Néanmoins, les enjeux liés aux fluctuations du marché et aux normes de qualité internationales ont un impact significatif sur les moyens de subsistances des producteurs.