À quelques semaines de son lancement officiel, le marché de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) est au cœur des débats entre les acteurs économiques Togolais.
Entrepreneurs, opérateurs, organisations patronales… redoutent des effets pervers de ce marché, qui envisage d’augmenter le PIB de ses pays de 3% (Cnuced).
Sur ce constat, les parties prenantes (ministères, cellules gouvernementales, Chambre de commerce et d’industrie du Togo, PME/PMI, associations d’entreprises, corps de métiers), se sont réunis, en début de semaine pour échanger sur la stratégie à adopter face à cette nouvelle donne.
Ainsi, les acteurs sont convenus de réaliser un document stratégique pour être résilient et compétitif face à la concurrence.
Le Togo fait partie des premier pays africains à adhérer à ce marché commun, riche d’un PIB cumulé de 2500 milliards de dollars. Très tôt, Lomé a ratifié et a déposé les instruments juridiques auprès de l’Union africaine.
Depuis son entrée en vigueur, les commentaires vont bon train sur ce marché unique, considéré comme le plus vaste au monde.
Si certains économistes soutiennent que ce projet ne sera pas viable (prématuré , non apte pour la libéralisation…)
D’autres analystes croient fermement que cet espace permettra de booster le commerce intra africain.
Celui-ci est considéré comme le plus faible au monde avec un taux qui avoisine les 15%.