Une descente nocturne, le 8 août, du président Idriss Deby dans le pavillon des urgences de l’hôpital général de référence nationale (HGRN) aux environs de 21 heures, a scellé le sort de Aziz Mahamat Saleh, emblématique ministre de la Santé Publique qui promettait la couverture maladie universelle au Tchad.
Débarqué avec fracas le 11 août , l’homme, victime de la colère présidentielle, céde son fauteuil à l’enseignant-chercheur, Pr Mahamoud Youssouf Khayal. Le sort du directeur général de l’Hôpital général de référence national, qui a été empêché d’accéder à l’hôtel pendant que le président Deby était sur les lieux, est incertain.
Selon la présidence, les fiches mensuelles présentées au chef de l’Etat sont endéphasage avec les réalités du terrain.
Reste à savoir si le constat fait sur le terrain par le président tchadien sera suivi d’effet. Se contentera-t-on des effets d’annonce?