En Algérie, l’économie a réalisé une croissance annuelle de 1,4% de son PIB en 2018 contre 1,3% en 2017, d’après les comptes économiques en volume publiés par l’Office national des statistiques (ONS) entre 2015 et 2018.
Le pays doit cette légère hausse essentiellement aux secteurs de l’agriculture (5%), du bâtiment, travaux publics et de l’hydraulique (BTPH), des services et des travaux publics pétroliers (5,2%) et celui de l’Industrie (4,1%). Le taux de croissance du PIB, hors hydrocarbures, a atteint 3,3% contre 2,1% en 2017, ce que l’ONS qualifie de « performance appréciable ».
Par ailleurs, le PIB, en valeur courantes, serait passé de 18 575,8 milliards de dinars algériens en 2017 à 20 259 milliards (environ 170 milliards USD) en 2018, soit une hausse de 9,1%. Pour sa part, le PIB/habitant s’est établi à 4 080 dollars en 2018 contre 4 011,2 dollars un an plus tôt.
Encore très dépendante des hydrocarbures dont les exportations ont atteint 39 milliards de dollars en 2018 contre 33,5 milliards en 2017, soit une hausse de 16,6% en valeurs, l’économie algérienne est encore tributaire des prix du pétrole. Les réserves de changes ont fondu à 72,6 milliards de dollars à la fin du mois d’avril 2019, avec un balance commerciale déficitaire de 3,18 milliards de dollars durant le premier semestre 2019, contre un déficit de 2,84 milliards de dollars à la même période en 2018.