Au Kenya, la compagnie aérienne nationale Kenya Airways a annoncé des pertes de 8,56 milliards de shillings (environ 82,7 millions USD) sur les six premiers mois de l’année, soit une hausse de 112% en glissement annuel.
Selon les responsables de la société, ces pertes jugées énormes sont dues, entre autres, à l’augmentation des charges d’exploitation résultant de l’expansion de la compagnie vers de nouvelles destinations que sont New-York, Mogadiscio, Libreville, Genève, Rome et Malindi.
Si le chiffre d’affaires du transporteur a connu une hausse de 12,1% pour s’établir à 58,5 milliards de shillings sur la période considérée, contre 52,1 milliards de shillings au premier semestre de l’année précédente, les charges d’exploitation ont également bondi de 53,2 milliards de shillings au 30 juin 2018 à 61,4 milliards de shillings une année plus tard, soit une progression de 15,4%.
Détenue à 48,9% par l’Etat, à 38,1% par des banques ayant converti leurs prêts en actions et à 7,8% par le partenaire stratégique KLM, la société cotée au Nairobi Securities Exchange veut miser sur une nationalisation pour se redresser. Et pourrait y aller en cas d’adoption par le gouvernement d’une recommandation du parlement.