Fenelon Massala Kenge, grand reporter
Le président Denis Sassou Nguesso du Congo a été reçu à l’Elysée, ce 3 septembre 2029, aux environs de midi par le président français, Emmanuel Macron.
Peu avant cette entrevue, l’homme fort de Brazzaville s’est entretenu avec le ministre français des Affaires Étrangères, Jean Yves Drian, lequel a mis sur la table le dossier du général Mokoko emprisonné par le régime de Brazzaville depuis bientôt 6 ans environ.
Ce dossier, point de crispation entre Paris et Brazzaville et cause de la manifestation des opposants congolais à Paris , a été évoqué lors du point de presse hebdomadaire du Quai d’Orsay. Face aux correspondants accrédités, le ministre des Affaires étrangères a été on ne peut plus clair : la France “attend des actes” du président congolais Denis Sassou Nguesso envers son opposant Jean-Marie Michel Mokoko, incarcéré depuis mi-2016 et condamné à 20 ans de prison, a annoncé Jean-Yves Le Drian.
“Je lui ai parlé de M. Mokoko en lui disant qu’on attendait de sa part des actes”, a déclaré M. Le Drian devant l’Association de la presse diplomatique, à l’issue d’une rencontre à Paris avec le président congolais de 76 ans, dont 35 ans à la tête de l’Etat. M. Sassou a eu dans la foulée son premier entretien bilatéral avec le président français Emmanuel Macron.
Empêtré dans une crise économique et financière aiguë, le dirigeant du régime de Brazzaville a bénéficié du coup de poigne de Paris pour obtenir un accord stratégique avec le FMI en juillet dernier. Cet accord comprend 48 mesures dont l’application nécessite un soutien de la France. Paris qui vient de tenir le sommet du G7 trouve dans cette visite l’occasion de placer le curseur sur la nécessité de protéger le Bassin du Congo. Des enjeux à la fois financiers et diplomatiques.
Par le FMI Rodrigue Fenelon massala