La Banque mondiale a annoncé, vendredi 13 septembre, avoir approuvé un prêt de 450 millions de dollars à la Tanzanie, mettant fin à un embargo sur l’aide institué depuis 2018. Cette levée était adossée à l’adoption d’une loi interdisant d’interroger les statistiques officielles et l’expulsion des filles enceintes des écoles publiques.
«La Banque mondiale s’est engagée avec le gouvernement tanzanien sur toute une série de questions de politique qui ont conduit à un blocage du financement depuis 2018″, a déclaré la Banque mondiale dans un communiqué de presse.
Selon l’institution internationale, le financement provient de l’aide internationale au développement (IDA) de la Banque. Celle-ci octroie des subventions ou des prêts à faible taux d’intérêt aux pays les plus pauvres du monde, couvrant un programme de réduction de la pauvreté qui aidera environ cinq millions de Tanzaniens.
« Ce nouveau soutien sera essentiel pour améliorer la vie de nombreuses personnes dans le besoin et pour augmenter globalement l’indice de capital humain du pays, qui reste très bas, à 0,40 » a déclaré Bella Bird, directrice de la Banque mondiale pour la Tanzanie.
En juillet dernier, l’agence de statistique tanzanienne s’était engagée à revoir son taux de croissance économique pour 2018 contesté par la Banque mondiale. Une mise à jour qui n’a cependant pas encore été faite.