Le premier ministre égyptien Mostafa Madbouly a déclaré, dimanche 15 septembre, que son pays s’attend à une reprise graduelle de la croissance économique qui devra atteindre 8% d’ici 2022.
Intervenant lors de la 43è session ordinaire du Conseil des gouverneurs des banques centrales et institutions monétaires arabes tenue au Caire, M. Madbouly a indiqué que le PIB avait augmenté de 5,6% entre juillet 2018 et juillet 2019. Une hausse attribuée aux réformes déjà entreprises par le gouvernement.
Avec un taux de croissance de 5,3% enregistré en 2018, l’économie égyptienne devrait progresser de 5,5% et de 5,9% respectivement en 2019 et en 2020, selon les «Perspectives de l’économie mondiale», un rapport publié en avril 2019 par le Fonds monétaire international (FMI). L’institution avait concédé un financement de 12 milliards USD au gouvernement pour un programme qui, lancé en 2016, prévoit des réformes destinées à relancer l’économie portée par l’industrie pétrolière.
Dans sa présentation, le premier ministre Madbouli a souligné l’ambition de son gouvernement à réduire cette forte dépendance des hydrocarbures en changeant « le visage de l’investissement privé » pour stimuler la croissance. Ce qui, selon lui, inclue des « efforts continus pour améliorer le climat des affaires », notamment en simplifiant et en abaissant le coût de la création des entreprises et en développant de nouvelles zones d’investissement.