Les associations des banques de plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest sont réunies à Abidjan depuis ce mercredi matin pour un forum sur la digitalisation. Cela, dans un environnement de cyber-sécurité. Le GIM UEMOA, « garant de la monétique interbancaire », participe aux travaux qui prendront fin jeudi.
Ce sont plusieurs dizaines d’experts issus notamment du Burkina Faso, du Sénégal, du Mali, du Togo, du Niger et de Côte d’Ivoire qui sont réunis, dans un grand hôtel d’Abidjan. Les travaux ont été ouverts par le président de l’Association des banques et établissement financiers de Côte d’Ivoire (APBEF), Guy Koizan, au nom de la Fédération des associations des banques (FAPBEF). Il s’agit d’examiner « la relation banque-client, sous la pression d’internet et du digital », a dit M. Koizan.
Les participants ont échangé toute journée autour du thème général « les enjeux du digital banking face aux défis de la cyber criminalité ». Ils ont procédé par exposés-questions/réponses, permettant à tous les acteurs de présenter des expériences tout en répondant aux préoccupations liées à la cyber-sécurité. Pour le responsable Intégration du GIM UEMOA, les banques doivent promouvoir « la collaboration », elles doivent « travailler sur l’inter-opérabilité ».
Il faut rappeler que le GIM UEMOA a « une responsabilité très forte puisqu’elle est au cœur de l’activité monétique de la communauté bancaire de l’UEMOA ». Avec un « modèle unique, parce qu’il regroupe plusieurs pays et développe des services innovants pour (les) membres qui les proposent à leurs clients ».
Des « propositions et recommandations concrètes » sont attendues à l’issue des deux journées, afin que la volonté de digitaliser des banques soit accompagnée par des mesures de sécurité efficaces. En attendant tous les participants restent convaincus que la digitalisation de la banque est « indispensable ».