Le gouvernement algérien a adopté le 25 septembre 2019, la deuxième mouture de l’avant-projet de loi de finances 2020 qui prévoit une réforme de la gouvernance des banques publiques du pays.
« Cette proposition de réforme s’inscrit dans le cadre de la consolidation des efforts de modernisation du système bancaire et financier initiés par notre pays en soutien au développement économique, d’où l’importance de transformer les banques publiques en institutions financières œuvrant au service du développement économique dans le but de développer et collecter l’épargne des opérateurs économiques, des ménages et des privés, financer l’économie et soutenir le développement économique, diversifier les différents types de médiation bancaire et diversifier l’offre basée sur les nouvelles technologies financières », lit-on dans un communiqué sanctionnant la dernière réunion du conseil du gouvernement.
La réforme, indique-t-on, concerne la professionnalisation des conseils d’administrations par l’intégration de membres indépendants choisis sur la base de leur professionnalisme, de leur maîtrise des services bancaires, financiers et économiques et de la technologie numérique, tout en séparant le rôle du conseil d’administration de celui de directeur général exécutif, chargé de la gestion opérationnelle de la banque. Un plan de travail détaillé et un calendrier de sa mise en œuvre seront élaborés par le ministre des Finances après consultations à la Banque d’Algérie (BA), la banque centrale, et de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF).
Le secteur bancaire du pays compte six structures publiques, dont les plus importantes sont la Banque Nationale d’Algérie (BNA), la Banque Extérieure d’Algérie (BEA) et la Banque de l’Agriculture et du Développement Rural (BADR).