Un accord cadre d’exploitation de deux sites miniers a été signé entre l’Etat gabonais à travers la société équatoriale des mines et le consortium chinois Jilin Mining Resources
Par Achille Mbog Pibasso
La Société équatoriale des mines (SEM), une entreprise de droits gabonais et le consortium Jilin Mining Resources (JMR) ont signé le 02 octobre 2019 à Libreville, un accord de partenariat pour l’extraction de l’or sur les sites de Mvadhy, dans l’Ogooué-Ivindo. La partie chinoise devra reverser à la SEM, 10% de l’or extrait sur les deux permis.
Un partenariat qui, explique-t-on qui cadre avec le nouveau Code minier présenté comme plus incitatif à l’investissement privé et promulgué en juillet dernier par le Président de la République, dont l’objectif est entre autres, de renforcer le cadre d’intervention et réglementaire de l’Etat dans l’exploitation minière.
A en croire le ministre des Mines, Tony Ondo Mba « la signature de cet accord de partenariat matérialise la vision des plus hautes autorités d’augmenter la contribution du secteur minier et aurifère, en particulier au Produit intérieur brut (PIB) de notre pays, de développer son savoir-faire et de veiller au respect de la part de l’État dans les contrats miniers, notamment dans le domaine de la mine à petite échelle ».
Entrées en production depuis le 1er mars 2019, les deux mines sont simultanément exploitées sur des superficies de 47 km² et 49 km² à travers les permis d’extraction G6-709A et G6-709B, avec une quantité de 3,37kg/mois.
En plus d’une meilleure organisation de secteur de la petite mine et de l’orpaillage, le nouveau texte favorise également la transformation locale à travers la fonte de toute la production des petites mines vers la fonderie de la SEM.
A travers cette entreprise publique, il revient à l’Etat de mieux contrôler les activités d’exploitation, de collecte et de production d’or, et de s’assurer que celles-ci sont bien effectuées dans le respect des principes de protection de l’environnement.