Au Gabon, la croissance économique est attendue à un taux de 3,4 % du PIB en 2019 contre 0,8 % en 2018, d’après les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) qui se base sur «une bonne performance dans les secteurs pétrolier, minier et du bois ».
« L’activité économique a redémarré », lit-on dans un communiqué publié vendredi 11 octobre par l’institution. « L’inflation est restée sous contrôle, à 1 % (en glissement annuel) en juillet 2019. L’amélioration du niveau des recettes internes et la meilleure maitrise des dépenses de fonctionnement ont permis de réduire sensiblement le déficit budgétaire non pétrolier de 11 % du PIB hors pétrole en 2016 à 7.6 % en 2018 », ajoute-t-elle.
Selon le FMI, les perspectives économiques restent favorables avec une croissance qui devrait augmenter graduellement pour atteindre 4 % dans le moyen terme. Toutefois, le Gabon n’est pas l’abri des risques dont « un ralentissement dans la mise en œuvre de la consolidation budgétaire », prévient l’institution internationale.
« Il existe aussi des risques à la hausse, notamment liés au fort volume d’investissement direct étranger dans le secteur pétrolier et non pétrolier », selon le fonds. « La priorité reste de générer une croissance hors pétrole plus forte, soutenable et plus inclusive. Ceci requiert des mesures macroéconomiques ambitieuses et des réformes structurelles profondes. Les efforts devraient s’intensifier pour améliorer la gouvernance économique, accroitre la mobilisation des recettes internes, améliorer la gestion et l’efficacité des finances publiques et assurer un environnement des affaires plus attractif », poursuit le FMI dans son communiqué.
Longtemps resté sous le coup de la baisse du prix du baril de pétrole, le Gabon vient de se doter d’un nouveau code des hydrocarbures, avec l’ambition de remonter la pente du secteur pétrolier, principal secteur de l’économie.