La République démocratique du Congo et le Mozambique ont fait des progrès significatifs pour se conformer à la norme de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE).
Dans une déclaration publié mercredi 16 octobre, le Conseil d’administration de l’ITIE, lors de sa réunion à Addis-Abeba, en Éthiopie, a reconnu les efforts déployés par les deux pays pour ouvrir le secteur et en reconnaissant le fort potentiel de l’ITIE pour produire un impact supplémentaire.
RDC, des progrès minés par les problèmes de gouvernance Les industries extractives représentent plus de 80% des exportations au cours des trois dernières décennies en RDC, ce qui représente un « potentiel d’impact positif du secteur sur les moyens de subsistance ».
Malgré la reconnaissance des efforts déployés par le pays, l’ITIE émet des réserves quant à la responsabilité de l’Etat sur les problèmes de mal gouvernance et de corruption.
«Des progrès ont été réalisés dans un environnement complexe. J’exhorte le gouvernement de la RDC à examiner attentivement les conclusions de la validation et les prochaines mesures à prendre pour poursuivre son chemin vers la transparence. Le Conseil a néanmoins exprimé ses préoccupations quant à la persistance de la corruption et de la mauvaise gestion, ainsi que les restrictions plus larges à l’espace civique » a déclaré Helen Clark, présidente du conseil d’administration de l’ITIE.
Le Mozambique, bon élève malgré quelques lacunesLe Conseil a convenu que le Mozambique avait réalisé des progrès significatifs dans la mise en œuvre de la norme ITIE 2016, avec des améliorations considérables pour plusieurs exigences individuelles.
« Le Mozambique est encouragé à assurer la durabilité de la transparence et de la gouvernance multipartite dans le secteur de l’extraction en finalisant l’institutionnalisation du secrétariat de l’ITIE. L’Office encourage les membres de l’industrie à s’engager plus activement dans l’ITIE pour veiller à ce que le processus reflète également les intérêts des sociétés extractives. Les représentants des entreprises au sein du groupe multipartite sont censés assurer la liaison avec le groupe élargi » note le rapport de l’organisation.
Le Conseil a déterminé que le Mozambique disposera de 18 mois, soit jusqu’au 16 avril 2021, avant une troisième validation afin de mettre en œuvre des actions correctives concernant.
Pour rappel, les validations de l’ITIE visent à fournir à toutes les parties prenantes une évaluation impartiale de la conformité de la mise en œuvre de l’ITIE dans un pays avec les dispositions de la Norme ITIE.