A la différence du rapport Doing Business axé sur l’environnement des affaires vu par le secteur privé national et les investisseurs internationaux, le rapport Mo Ibrahim est lui dédié à la bonne gouvernance en concordance de la vision 2063 de l’Union Africaine de l’Objectif développement durable (Agenda 2030) de l’ONU. Les indicateurs mis en avant par Mo Ibrahim sont donc l’éducation, la santé et, entre autres, la couverture maladie universelle.
Sur l’éducation, voici les cinq pays qui sont les mieux classés selon le rapport 2019: Maurice, Seychelles, Kenya, Algérie et Tunisie enregistrent les meilleures scores dans l’ordre précité. A l’inverse, les pays les plus mal classés sur ce registre sont le Tchad, la Libye, le Gabon, la République Centrafricaine et, en queue du classement, la Somalie.
Sur le deuxième critère, la santé et la nutrition, les pays les mieux classés sont respectivement Maurice, la Libye, les Seychelles, le Cap-Vert et le Rwanda. En queue de classement viennent la Sierra Leone, Madagascar, le Sud Soudan, la République Centrafricaine et la Somalie.
En ce qui concerne le critère politique genre et inclusion des femmes et des jeunes, le Rwanda est le mieux classé, suivi de Madagascar, Seychelles, Ouganda et Afrique du Sud. A l’inverse, les pires du classement ont pour nom Guinée Bissau, Soudan, Egypte, Somalie et Libye.
Le rapport livre un classement final sur ces critères et ceux portant sur la sécurité, la justice, la solidité des institutions, la prospérité économique et les opportunités ainsi que la fiabilité des statistiques.