Le principal mouvement patronal convie les décideurs, les investisseurs et les bailleurs de fonds à une réflexion sur la problématique des privatisations des entreprises avec en toile de fonds, la complexité qui entoure les partenariats publics/privés.
Par Achille Mbog Pibasso
Les privatisations des entreprises préoccupent le Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM) qui convoque les décideurs, les chercheurs et le monde des affaires le 21 novembre 2019 à Douala à mener une réflexion approfondie sur cette problématique.
Une cogitation économique qui rentre dans le cadre de l’acte deux du « Débat Patronal » dont la thématique centrale « Des privatisations aux partenariats publics privés : Quelles opportunités pour les entreprises camerounaises ?» est plus que jamais d’actualité au regard de l’environnement économique national et international.
Six mois « après le succès de sa 1ère édition consacrée à la problématique du F CFA, le Débat Patronal, nouveau rendez-vous du GICAM sur les questions économiques et de l’entreprise revient ce mois de novembre.
Une rencontre d’après les organisateurs est un « espace privilégié d’échanges de haut niveau sur les enjeux de développement économique et du secteur privé, le Débat patronal accueille des personnalités camerounaises, africaines et internationales dont des décideurs et financiers du secteur privé, des investisseurs, des décideurs politiques, des responsables des institutions internationales ».
En d’autres termes, les échanges sont l’occasion de réflexions, de partages de connaissances, d’expériences et de bonnes pratiques, ainsi que de recommandations aux autorités gouvernementales animés par un Key Note Speaker et des Panélistes, personnalités du monde des affaires, des institutions internationales, politiques, ou expertes des questions économiques ou sociales.
La transversalité des sujets débattus intéresse le grand public, bien que des cibles privilégiées sont les chefs d’entreprises, les manageurs d’unités de production et en tant qu’investisseurs susceptibles de s’intéresser à un partenariat avec l’Etat en la faveur de certaines privatisations ou dans le cadre des contrats de Partenariat public/privé (PPP).
Le choix des thèmes et des orateurs démontre la volonté des initiateurs de passer en revue l’épineux problème des privatisations des entreprises dont les séquelles sont loin de se cicatriser pour le tissu économique national.
Plus de trois décennies après les fameux Programmes d’ajustements structurels (PAS) imposés par les institutions de Brettons Woods, en l’occurrence, le Fonds monétaire international (FMI), l’économie camerounaise ne s’est plus jamais véritablement relevé, nonobstant une juxtaposition des programmes économiques.