Les ressources mobilisées par les systèmes financiers décentralisés (SFD) de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) relevant de l’article 44 de la loi uniforme portant réglementation des SFD, se sont établies à 1 519,20 milliards de FCFA (2,278 milliards d’euros) au 31 décembre 2018, selon les données de la Commission bancaire, organe communautaire de supervision de l’activité bancaire basé à Abidjan.
Ces ressources, qui ontprogressé de 6,3% par rapport à leur niveau de l’année 2017, sont composées des dépôts et emprunts (68,3%), des fonds propres nets (26,0%) et des autres ressources (5,7%).
Les dépôts et emprunts ont affiché une hausse, en rythme annuel, de 7,5% à fin 2018, pour ressortir à 1 037,7 milliards de FCFA. « Ils sont constitués, pour l’essentiel, des dépôts à vue et à terme, dans des proportions respectives de 51,1% et 48,9% », souligne la Commission bancaire.
Quant aux fonds propres nets des SFD, ils ont progressé de 10,9% pour s’établir à 394,6 milliards de FCFA contre 355,8 milliards de FCFA à fin 2017.
Les autres ressources (dettes rattachées, versements à effectuer sur titres et immobilisations financières, comptes d’ordre et divers, provisions pour risques et charges) ont baissé de 19,1%, pour se fixer à 87 milliards de FCFA durant la période sous revue.
Concernant leur trésorerie, les SFD de l’UMOA ont affiché un excédent de 151,2 milliards de FCFA à fin 2018 contre 132,3 milliards de FCFA un an plus tôt, soit une amélioration de 14,3%. Selon la Commission bancaire, cette tendance résulte d’une progression des ressources (+6,3%) plus importante que celle des emplois (+5,5%).