Les Bourses africaines sont à la recherche de synergie. En marge de la 23 ème édition de la conférence annuelle de l’Association des Bourses Africaines (African Securities Exchanges Association – ASEA), lundi 25 novembre, un panel de haut niveau s’est tenu dans ce cadre sur le thème des « Synergies entre Gouvernements, Régulateurs des Marchés de Capitaux et Bourses ». Le panel était constitué de Dr. Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur Général de la BRVM et du DC/BR, de Rajakumari Jandhyala, modérateur du panel et Président Directeur Général de YAATRA Ventures, un fonds d’investissement spécialisé dans les infrastructures et l’énergie, Juliana White, Avocate et experte de la régulation des marchés de capitaux et Bourses, de Pierre Celestin Rwabukumba, Directeur Général de la Bourse du Rwanda et de Odirile Merafhe, Vice-Président de Business Botswana, l’agence de promotion et de développement des investissements du Botswana
Durant près d’une heure, ces éminents experts ont abordé la question des synergies entre les Etats, les Régulateurs des marchés de capitaux et les Bourses afin de bâtir des marchés de capitaux résilients en Afrique dans un souci de bien être économique et de développement social. Au cours de son intervention, Dr. Edoh Kossi AMENOUNVE a particulièrement insisté sur les défis du Marché Financier Régional. Ainsi, le Directeur Général de la BRVM et du DC/BR a révélé que (i) le financement du secteur privé par le marché, (ii) l’attraction des Petites et Moyennes Entreprises à la cote, (iii) le développement de l’actionnariat populaire et (iv) la diversification de l’offre de titres à travers la création de nouveaux marchés ou de nouveaux produits constituent les enjeux majeurs à relever au cours des prochaines années. Il a également salué l’interaction entre les Etats de l’UEMOA, le Régulateur du marché et la BRVM et a appelé à développer encore plus ces liens dans un souci d’intégration régionale.
En conclusion de son intervention, le Directeur Général de la BRVM et du DC/BR a fait un plaidoyer auprès des Etats africains pour l’accroissement des privatisations et le soutien des PME.