« En matière de finance, il y a toujours un risque à évaluer. Le vrai challenge c’est de mesurer ce risque à sa juste valeur » a indiqué Youssouf Carius, CEO de Pulsar, modérateur du second panel des Financials Afrik Awards (19 décembre 2019 à Abidjan) consacré au « coût de l’inclusion de l’Afrique dans la finance mondiale. « Il faudra rapprocher le risque tel qu’il est perçu de la réalité à l’échelle locale », poursuit l’économiste.
En raison d’une perception du risque pays encore élevé, l’insertion de l’Afrique dans la supply chaine financière et logistique mondiale comporte un coût élevé. Les opérations d’import-export entre l’Afrique et le reste du monde sont alourdies par une série de coûts, ponctions et pratiques qui renchérissent le coût de la vie sur le continent. Il en est de même des coûts de mobilisation de capitaux longs sur le marché financier international.
Un commentaire
Le risque en matière de financement des entreprises sur le continent africain est sans doute assez élevé, mais dans le même c’est le seul continent qui en matière de rentabilité a un taux élevé. La jeune génération a compris la leçon et essaie de bien fait les chose, plus de professionnalisme et l’excellence s’observe aujourd’hui. Le rôle négatif que joue la politique en monopolisant des secteurs dans la mains d’une structure constitue un freins au développement dans certains de nos pays. Les jeunes entreprises ont besoin d’être soutenue en Afrique financièrement et legislativement. Donnez le monopole d’un secteur d’activité à une personne parce qu’il à jouer un rôle dans l’élection du président ne favorise pas l’environnement des affaires dans nos pays. La concurrence permet de pousser les limites et amène à mieux fait les choses.