Les interventions du Fonds koweitien portent sur plusieurs secteurs d’activité, notamment le développement des infrastructures routières et la promotion de la formation technique et professionnelle.
Par Achille Mbog Pibasso
Le financement des infrastructures par le Fonds koweitien connaît une courbe ascendante ces dernières années au Cameroun, avec une multiplication des champs d’intervention. En plus du secteur agro-pastoral ou de la santé où cette institution financière a déjà contribué à la construction des infrastructures, le Fonds koweitien dont le portefeuille est estimé à plus de 20 milliards de francs CFA, met un accent sur la diversification de ses activités.
L’implication du Fonds koweitien dans la construction des infrastructures de communication. Parmi les projets importants, l’on peut citer l’aménagement des corridors routiers favorisant une meilleure intégration communautaire au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).
Dans ce sillage, l’on peut citer entre autres, la construction de la route Sangmelima-Djoum devant relier le Cameroun au Congo, à hauteur de 5 milliards de FCFA, l’aménagement de la route Olama-Bingambo estimée à 8,5 milliards de FCFA et dont l’extension devrait permettre de relier le Cameroun au Gabon et à la Guinée équatoriale, à quoi l’on peut ajouter la construction du lycée technique professionnel d’Ekounou, situé à Yaoundé pour 5,25 milliards de FCFA.
« Le Fonds koweïtien n’accorde pas d’assistance budgétaire ni d’assistance à la balance des paiements. Au cas où, dans une opération de prêt, l’emprunteur n’est pas le gouvernement du pays concerné, le Fonds requiert en général de la conclusion d’un accord de garantie avec ledit gouvernement, afin de concourir les obligations de l’emprunteur » souligne une note du Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.
S’il est vrai que le domaine d’intervention du Fonds koweitien est riche et varié, celui-ci, indique le Ministère de l’Economie concerne les prêts directs ou garantis, le financement conjoint ou parallèle en accord avec des organismes d’assistance internationaux, régionaux ou nationaux, sans oublier des subventions dédiées au financement d’études techniques, économiques et financières relatives à l’indentification des projets, leurs études et leurs réalisations.