Le premier sommet Grande-Bretagne-Afrique sur les investissements (UK-Africa Investment Summit), a ouvert ses portes, lundi 20 janvier, dans la capitale britannique. Cette initiative, une première du genre (premier sommet Royaume-Uni-Afrique) a pour objectif principal de renforcer la présence du Royaume-Uni en Afrique et de diversifier ses partenaires. Cette coopération touchera le secteur du commerce, la bonne gouvernance, la paix et la sécurité entres autres l’énergie. Dans le sillage du post-Brexit, la Grande Bretagne (GB) espère renforcer son volume des échanges avec l’Afrique notamment dans l’énergie et les villes durables.
Ainsi, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, va aborder avec les 15 chefs d’Etats africains présents, les questions relatives aux enjeux, défis et perspectives de cette coopération. Au cœur des échanges, les deux parties discuterons du renforcement du flux des échanges commerciaux atteignant 36 milliards de livres sterling en 2019, soit une hausse de 14% comparé à l’année écoulée. Ils mettront également un accent particulier sur la question de l’investissement, enregistrant une augmentation de 7,5% sur la même période, soit 39 milliards de livres sterling.
Selon des sources gouvernementales, le royaume ambitionne d’injecter plus de 6000 milliards de FCFA (9,1 milliards d’euros) en Afrique D’ici 2022. Mark Pay, Directeur de Commonwealth Development Group (CDC Group), est formel, son institution va renforcer sa présence en Afrique notamment dans le secteur privé ou l’établissement a déjà investi plus de 1,5 milliard de francs CFA (2,2 millions d’euros). L’Afrique, nouvelle terre promise des investisseurs Après la France, l’Allemagne, l’inde, la Chine, le japon ou encore la Russie récemment, c’est autour de la Grande-Bretagne (GB) de nouer une nouvelle stratégie commerciale avec l’Afrique. Le continent est devenu par la force des choses la nouvelle terre promise des investisseurs.
Si l’on se fie aux statistiques, 8 des 15 économies les plus dynamiques dans le monde se trouvent en Afrique. La GB veut se positionner comme investisseur de choix pour les pays africains avec un impact réel en termes d’emplois et de qualité et de croissance durable. L’Angleterre pense déjà à l’avenir et se prépare à l’après Brexit dans la quête de futurs partenaires commerciaux. Pour sa part, l’Afrique mettant officiellement en œuvre la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC), cherche à multiplier ses partenaires commerciaux en vue de booster son volume import/export.