L’affaire Isabel Dos Santos, fille de l’ex-président angolais, Jose Eduardo Dos Santos, continue de défrayer la chronique.
Après la justice angolaise, c’est au tour de la banque portugaise, Eurobic , de s’impliquer dans cette histoire, que l’on peut appeler communément « l’affaire de la dynastie Dos Santo ».
En effet, le conseil d’administration de la banque a décidé, lundi 20 janvier, de mettre fin à la relation commerciale avec les entités contrôlées par la femme d’affaire ainsi que les personnes qui lui sont étroitement liées.
Dos Santos, qui détient indirectement 42,5% d’Eurobic via deux entités et ne siège pas au conseil d’administration, a soutenu que les allégations portées contre elle, étaient « totalement infondées ». Cependant, Eurobic n’a pas précisé ce que cela signifierait pour sa propre relation avec Dos Santos, son principal actionnaire.
Le tribunal a gelé provisoirement, en fin décembre, les comptes bancaires et actions de la fille et du gendre de l’ancien président José Eduardo dos Santos.
La justice reproche à Isabel et à son mari d’avoir versé plus d’un milliard de dollars des sociétés d’État Sonangol et Sodiam aux entreprises dans lesquelles elles détenaient des participations.
Malgré la décision de la banque, les avoirs de la famille de Dos Santos ne sont pas menacés au Portugal.
Au Portugal, Dos Santos détient des participations importantes dans plusieurs entreprises importantes, dont la société de télécommunications NOS. Les responsables de la société Sonae, partenaire de Dos Santos à NOS, ont indiqué qu’elles suivaient la situation avec «attention et inquiétude».
Malgré ces accusations, ces responsables déclarent avoir une confiance totale dans NOS. Dos Santos et Sonae détiennent chacun 50% de la société holding ZOPT-SGPS, contrôlant 52,15% de NOS.