En poste depuis le 23 octobre 2019, le président tunisien Kaïs Saïed trouve une nation faisant face au tonneau des Danaïdes. les 36 milliards de dollars de prêts et de dons déversés sur cette jeune démocratie arabe semblent tomber dans un tonneau troué. Elu avec beaucoup d’espoir, le nouveau président peine à former un gouvernement et à convaincre le FMI à lever la suspension de ses décaissements. Quant à la Banque Mondiale, elle ne cache pas son insatisfaction à la lecture des perspectives tablant sur un taux de croissance de 2,6% en 2020.
Il faut le dire, les confidentielles initiatives de « Robocop » (surnom éphémère à lui donné durant les présidentielles) sont assez convenues pour faire bouger le mur de la dette. Dans ce scénario catastrophe qui se dessine, le dinar poursuit sa plongée sous la barre de 3unités pour 1 euro. Le volume de la dette publique atteindrait 74% du PIB à la fin 2020.
L’encours de l’endettement de l’État tunisien auprès des banques s’est élevé à 13, 77 milliards de Dinars, soit environ 4 milliards d’euros, à fin décembre 2019, rapporte vendredi 24 janvier, l’institution financière «Tunisie Clearing».
Si l’on se fie aux statistiques de l’instance chargée du dépôt central des titres, ce montant global est composé de deux parties. La première de 13,34 milliards de Dinars (3,9 milliards d’euros), sur le long terme, constitué de Bons de trésor dits assimilables. La deuxième d’une dette évaluée à 436.2 millions de Dinars (128,9 millions d’euros) sur le court terme.
De l’avis de certains analystes, deux constats majeurs découlent de cette situation endettement de l’Etat Tunisien. D’abord, la dette de l’État génère des intérêts très importants pour les banques qui ne cessent de stocker des enveloppes conséquentes de bons de Trésor. Ce qui a des conséquences néfastes sur le financement de l’économie du pays, baissant d’ailleurs de 4,5% l’année écoulée. Ensuite, les banques ne cherchent plus à placer les bons souscrits auprès de leurs clients pour maximiser leurs marges dans une logique presque strictement rentière. À signaler que depuis 2011, l’Etat tunisien a eu recours aux emprunts intérieurs notamment ceux des banques locales pour financer son budget.
10 commentaires
Depuis le départ de MR. BEN Ali , la Tunisie est démocratique , alors ils se son empressés d’élever le salaire des médecin notaire avocat , la même tactique qui prévôt dans nos chère systèmes démocratiques, et monter les prix des aliments et le salaire des politiciens , qu’elle merde , jamais ils ne rejetteront de cette gaffe, surtout pour les démuni les pauvres .je suis très désolé et déçu pour eux ….
Bismillahi, arrahmanarrahim cher président, je suggère pour payer la dette, une cagnotte, ou on verse le zakat cette année comptant sur les tunisiens et tunisiennes qui aiment notre chère Tunisie.
9alet el bhama. On parle de dette de 4 milliards de dollars et l’autre te parle de zakat. Abhem mel 5wanjiya ma ritch.
Il faut créer une nouvelle monnaie : le nouveau Dinard , rembourser l’emprunt , remettre l’économie en marche , faire pression sur les banques pour leur enveloppe bon du trésor l’injecter dans l’économie cela fera travailler nos jeunes et créera de l’emploi , ensuite remettre le tourisme sur les rails … Si j’étais le président Tunisien c’est ce que je ferais …
La Tunisie a une carte à jouer avec le tourisme. Mais pour retrouver un bon niveau il faut commencer par rendre la confiance aux étrangers et assurer leur sécurité.
La corruption devrait être sévèrement réprimée et une véritable politique sociales doit être engagée pour lutter contre la pauvreté
Un beau pays, mais qui est abandonné à tout les niveaux : éducation, santé publique, infrastructure, investissement, sécurité routière. Peut être qu’ avant de construire des mosquée qui sont souvent vide, il faut rénover les écoles et leurs donner les moyens nécessaires.
Qu’ avant de construire des ponts, il faut d’abord réparer les routes, avant de planter du gazon et du jasmin, il faut installer des poubelles,qu’ avant d’arrêter les automobilistes au téléphone il faut arrêter ceux qui n’ont ni frein ni lumière. Nous avons des richesses naturelles mais très peu d’exportation. Mon pays est surendettés mais je ne vois malheueusement aucune amélioration.
Quoi qu’il en soit, fantaisie de la démocratie, tout comme la france endetté, aussi plongée dans le vol, corruption et mensonges politiques. Tous pourris.
Bien joué.
Bonjour
Je trouve pour sauver la Tunisie
Ils faut que tous les tunisiens qui vive a l’étranger dois faire un don minimum de 100 euros de plus que les politiciens change leurs politiques
1) facilité import export
2) attirer l’investisseur
3) facilité les autorisations
4 )la sécurité
5) la corruption
6) et beaucoup d’autres choses
Bonjour j’aimerais bien avoir une explication de ce taux survenu??? 4.72 dinars pour 1 euro strange!!!!
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