Alors que le projet foncier National Electronic Licensing System (NELS) vient d’être officialisé la semaine dernière, les acquéreurs et promoteurs de morcellements ne semblent pas être sur la même longueur d’onde.
Le système électronique pour faciliter l’obtention d’un Building and Land Use Permit dans une demande de morcellement, sème la division.
Si d’aucuns soutiennent que ce projet va réduire les procédures pour les demandes de morcellement, en revanche d’autres y voir une réduction des avantages des grands propriétaires terriens.
S’exprimant sur cette question, le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, est convaincu que ce projet est une opportunité pour le pays.
Pour sa part, le ministre des Terres et du Logement, Steve Obeegadoo, est d’avis que le business de morcellement n’est pas une affaire de riches propriétaires terriens.
Cet investissement est une aubaine pour l’ensemble des acteurs de l’immobilier qu’ils soient riches ou pauvres.
Financé à coût de 5 millions de dollars par l’Union Européenne (UE), 90% du financement et l’Etat Mauricien, le projet a pour vocation principale de faciliter l’accès à la construction de logements.
Depuis, sa phase d’opérationnalisation, en octobre 2018, le programme a facilité l’octroi de 1500 permis.