Le Comité de pilotage a validé un plan d’investissement de 215 projets de développement pour un montant global de 7,5 milliards de dollars au terme de l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le Bassin du Congo.
Par Achille Mbog Pibasso
L’heure est à la mobilisation pour les pays du Bassin du Congo après la validation par le Comité de pilotage de 215 projets de développement intégrateurs. D’un coût global de 7,5 milliards de dollars, ces plans de développement devant donner un coup d’accélérateur à l’intégration communautaire mettent un accent sur la diversification de l’économie, le développement des entreprises et l’amélioration des conditions de vie dans au sein des seize Etats membres.
De l’avis des observateurs, les participants à la rencontre de Brazzaville ont tracé ligne directrice dans la perspective du conseil des ministres en avril prochain, dont les résolutions seront soumises à l’approbation des Chefs d’Etat et du Gouvernement lors du prochain sommet du Fonds bleu sur le Bassin du Congo.
« Les résultats satisfaisants auxquels nous sommes parvenus, témoignent de la qualité du travail accompli, de la disponibilité, de la compétence et de l’expertise de chacun d’entre vous. Nous venons de poser de nouveau une action importante qui nous rapproche de la fin d’un processus transparent et inclusif. Cette troisième réunion du Comité de Pilotage constitue une étape importante pour laquelle les Points focaux sont appelés à communiquer dans leurs pays respectifs » a indiqué le Ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault, par ailleurs, coordonnatrice technique de la Commission climat pour le Bassin du Congo.
Outre les Points focaux du Fonds bleu des Etats membres de la Commission climat du Bassin du Congo, la présence des représentants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), du Centre des compétences pour les changements climatiques (4C) Maroc, du Programme des Nations unies pour le développement et des représentants de la Société civile et du Secteur privé, traduit la détermination des pays membres à implémenter les actions retenues.
Dans un contexte mondial marqué par les changements climatiques à l’origine du réchauffement de la terre, la préservation de la nature constitue un enjeu planétaire majeur. Lorsqu’ on sait que le Bassin du Congo constitue le second massif forestier du monde après l’Amazonie, la mobilisation des différents acteurs trouve sa justification d’autant que l’environnement fait l’objet d’une destruction massive, notamment à cause d’une exploitation sauvage de la forêt.
Pour des experts, bien que la forêt constitue l’une des principales ressources des pays du Bassin du Congo juste après le pétrole, il est question de trouver le juste milieu pour une exploitation rationnelle.
Aussi, sont-ils envisagés la promotion et le développement de l’agriculture bio, l’écotourisme, l’artisanat, l’énergie, la finalité étant de promouvoir les économies durables qui constitueraient une alternative à la destruction de la nature.