Libreville, la capitale gabonaise sera au centre de l’actualité dans le secteur de l’Assurance du 16 au 17 février 2020 à l’occasion des assemblées de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (FANAF) qui verra l’élection d’un nouveau bureau. S’il est vrai que le clou de cette Conférence est incontestablement la succession du Sénégalais Adama Ndiaye par le Camerounais Théophile Gérard Moulong ou le Gabonais César Ekomié-Aféné sur la ligne de départ, plusieurs activités meubleront ledit rendez-vous.
Dans ce rendez-vous stratégique, le Directeur général de la Nouvelle Société Interafricaine d’Assurance (NSIA) Esther Tiako, présidera le panel d’ouverture où les débats s’articuleront sur «la problématique de la donnée dans le secteur de l’assurance». Un panel relevé où l’on retrouvera autour de la vice-présidente de la FANAF, entre autres, Daniel Ona Ondo, Président en exercice de la Commission de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), par ailleurs ancien Premier ministre du Gabon, Salwa Toko, présidente du conseil national du numérique (France), Karim Sy, président Digital Africa. « Je suis à la fin de mon deuxième mandat comme vice-présidente de la FANAF, poste que j’occupe depuis 2013» a-t-elle indiqué.
Consciente des défis qui interpellent le secteur de l’assurance en Afrique, Esther Tiako souligne avec insistance que le prochain président de la FANAF doit avoir «beaucoup de tact et de tempérance». Des qualités recommandées si tant que «le monde des Assureurs n’est pas un monde de bisounours, il faut une grande écoute et surtout une grande disponibilité ». Au sortir de la Conférence de la FANAF, le grand défi pour le secteur de l’Assurance est de relever le taux de souscriptions qui se situe autour de 3% notamment en Afrique centrale et de l’Ouest.