(Actualisé samedi 22 février 15h30GMT). La nomination d’un nouveau Directeur général à la tête de la Bourse régionale d’Afrique centrale sera connue en janvier 2021.
Achille Mbog Pibasso
Il faudra attendre janvier 2021 pour connaître le nom du prochain Directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC). En effet, l’actuel intérimaire Jean Claude Ngbwa en poste depuis l’unification des deux marchés financiers d’Afrique centrale le 04 juillet 2019 continuera à assumer lesdites fonctions jusqu’au 31 décembre comme prévu de longue date.
Réuni le 20 février 2020 à son siège à Douala en présence de son président, Henri Claude Oyima, « le Conseil d’administration de la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC) renvoie le recrutement d’un nouveau directeur général au 1er janvier 2021 », précise le communiqué.
Le recrutement initial lancé au mois de décembre par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) – unique Dépositaire de la bourse régionale jusqu’en 2022 conformément à une décision des Chefs d’Etat de la CEMAC -, prévoyait une période intérimaire jusqu’à la fin de l’année.
Pour le reste, le Conseil d’administration a évalué la mise en œuvre des recommandations de la dernière session d’octobre 2019 et a pris acte de leur niveau d’exécution avant d’instruire la Direction générale de l’atteinte des objectifs assignés dans les délais prescrits.
Il s’agit notamment de la maîtrise des charges, du recouvrement des créances et de la mobilisation des entreprises en vue d’un recours accru au marché financier.
Au titre des opérations du marché, le Conseil d’administration a autorisé l’admission à la cote permanente des obligations de l’Etat de Gabon dénommées « EOG 6,25% net 2019-2024 » et des obligations de la société SAFACAM « 6% HT 2019-2022 ».
Malgré une volonté affirmée des dirigeants de la sous-région d’insuffler un nouveau souffle au Marché financier, les entreprises en activité dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) ne s’empressent pas pour des opérations de cotations boursières, aussi bien dans le compartiment des opérations que celui des obligations.