Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, n’oubliera pas de sitôt la 57 ème édition du SIA (Salon international de l’agriculture de Paris) qui se déroule en ce moment dans la capitale française. Alors qu’il se promenait dans les rues de Paris, samedi 22 février, ruminant la stratégie de son pays en perspective d’une présentation qui devrait être faite durant cet événement, au même titre que ses pairs du Sénégal et du Mali, le voilà qu’il est abordé par un quidam, smartphone en main. « Monsieur le ministre Adjoumani, vous êtes fier d’être ici pendant que vous emprisonnez nos députés en Côte d’Ivoire ? Vous êtes fier d’être dans un pays démocrate? », lance l’activiste répondant au nom de Ibrahim Soumahoro, présenté comme un proche de Guillaume Soro, ancien président de l’assemblée nationale ivoirienne, aujourd’hui en exil à Paris. Le sang du ministre ne fit qu’un tour. Avant même que ses garde-corps ne puissent réagir, l’activiste s’était fondu dans l’immensité parisienne, laissant aux sbires du ministre un goût amer.
C’en est fini avec cet activiste, reparti avec son précieux butin partagé par les mille et un canaux des réseaux sociaux ? Que nenni. C’était mal connaître le goût immodéré des activistes pour les situations de confrontation. Le 26 mercredi 26 février, alors que notre ministre, la tête pleine de power points et de slides, présentait sa conférence de presse à la journée dédiée à la Côte d’Ivoire voilà que le même activiste, sorti de nulle part, apparaît, le smartphone brandi comme autrefois le cowboy du far west avec son colt. C’en était trop. Des ivoiriens présents sur les lieux s’interposent. Le ton monte. Les gros bras se mettent de la partie et, fatalement, les coups pleuvent. L’activiste Ibrahim Soumahoro passera un très mauvais quart d’heure, ne devant son salut qu’à la preste intervention des sapeurs pompiers français.
Depuis, les commentaires vont bon train. Quelle est la responsabilité du ministre dans cet incident relayé depuis dans les réseaux sociaux et qui montrent à tout le moins l’âpreté du débat politique ivoiro-ivoirien ? « »Je condamne cet acte de sauvagerie commis par des officiels ivoiriens. Le droit doit être dit!Je fais confiance à la France pour ouvrir les yeux », a commenté Guillaume Soro. Une plainte sera déposée dès demain pour faire sanctionner de tels agissements. »ajoute pour sa part, maitre Robin Binsard, avocat au barreau de Paris.
3 commentaires
Je voudrais juste vous faire savoir qu’en matière d’information il faut surtout être cohérent et avoir les preuves des faits réels avant de relaté son enquête.
Je suis dessus de cette publication Mason gère.
Étant Ivoiriens vivant ici cette scène ma profondément choqué… Hélas pour cette image donner au monde.
Votre article est un torchon.
La victime étais sur son lieu de travail.
Renseigné vous et écrivez de vrais reportage et non pas des article de propagande du régime Ouattara.
Vous ne relatez pas entièrement les faits!
Le ministre a tout de réagi.
Même si cela est diversement apprécié, en tant que journaliste, faites votre travail.