L’agence de notation financière Bloomfield Investment Corporation a attribué à long terme la note A+ à Bgfi Bank- Côte d’Ivoire. C’est le président directeur général de l’agence, Stanislas Zézé, qui a procédé à la présentation et la remise du rapport de la notation financière au directeur général Côte d’Ivoire de la banque Malick Ndiaye, ce jeudi 27 février à Abidjan, en présence des administrateurs et du Président directeur général de la Bgfi bank, Henri-Claude Oyima.
Selon Stanislas Zézé, la note à long terme A+ de la filiale Côte d’Ivoire, présente un risque faible. A cour terme, la filiale a été également notée A- , ce qui signifie qu’en matière d’investissement les risques demeurent encore faible pour la banque. « Les notes que nous attribuons ne sont pas gravées dans le marbre. Elles peuvent évoluer et viennent avec des perspectives. Mais pour la Bgfi, elle a une perspective stable », a expliqué le patron de Bloomfield. Qui justifie cette notation par la progression remarquable de la filiale sur le marché financier ivoirien depuis 2012. Elle est 2e en termes de banque rentable avec une bonne gouvernance et une bonne gestion des risques.
Au dire du premier responsable de Bloomfield, la Bgfi Bank Côte-d’Ivoire a la capacité de lever des fonds, même avec des problèmes de trésorerie. Mieux, elle a une flexibilité financière ajoutée à un soutien fort du groupe, en témoigne la présence du Président directeur général Henri-Claude Oyima à la conférence de presse de la filiale.
Mais, il ya des zones à améliorer pour la banque, fait savoir Stanislas Zézé, entre autres la capacité à améliorer de manière durable le crédit et aussi son positionnement. Sans oublier la situation politique qui vient aussi atténuer les perspectives. « Bien que nous soyons dans un pays à économie résiliente, le politique a pris le pas sur le privé », lance-t-il.
Pour le Pdg du groupe, le groupe prospère et travaille d’arrache pied pour satisfaire ses clients. Pour lui, le choix de Bloomfield pour la notation financière s’inscrit dans la coopération sud-sud. D’autant plus que les réalités africaines peuvent et doivent être gérées par les africains eux-mêmes.