Le parquet général de la cour d’Alger a requis 20 ans de prison contre les anciens premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, rapporte jeudi 5 mars la presse locale algérienne. Cela fait suite au procès en l’appel lié aux affaires du montage automobile et du financement occulte de la campagne électorale pour la présidentielle d’avril 2019. Un scrutin où l’ancien président, Abdelaziz Bouteflika, essayait de briguer son 5e mandat.
Par ailleurs, le parquet a requis 15 ans de prison contre les anciens ministres de l’Industrie, Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda, et 10 ans de prison, contre Abdelghani Zaalane et l’ancien wali de Boumerdes, Nouria Zerhouni.
Le procureur a requis 8 ans de prison contre l’homme d’affaires Hassan Larbaoui. 10 ans de prison contre ont été requis contre les autres hommes d’affaires, Ali Haddad, Mohamed Bairi, Ahmed Mazouz, et Hadj Said. Concernant le directeur financier de la campagne électorale de Bouteflika, Hamoud Chaid , le parquet a requis 5 ans de prison pour lui.
Pour ce qui est du fils de l’ancien premier ministre, Sellal, le procureur a requis 8 ans de prison et 5 ans contre les frères Semai. Ce procès intervient suite à l’appel interjeté par le Parquet et le collectif de défense contre le verdict prononcé, le 10 décembre 2019, par le Tribunal de Sidi M’hamed. L’instance a condamné notamment, l’ancien ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, par contumace, à 20 ans de prison ferme, avec émission d’un mandat d’arrêt international à son encontre.
Les anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia à une peine de 15 ans de prison ferme avec confiscation de tous ses biens, et Abdelmalek Sellal, à une peine de 12 ans de prison ferme.
Les anciens ministres Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda à une peine de 10 ans de prison ferme pour chacun d’eux.