Le bénéfice de l’Office national des télécommunications (ONATEL) S.A du Burkina Faso a connu une baisse de 5% au terme de l’exercice 2019 comparé à l’exercice 2018, ont annoncé les dirigeants de cette société de téléphonie basée à Ouagadougou.
Ce bénéfice est passé de 31,814 milliards de FCFA en 2018 à 30,086 milliards de FCFA durant la période sous revue, soit une contraction de 1,728 milliard de FCFA en valeur absolue. Les responsables de l’ONATEL S.A expliquent cette contreperformance par « l’importance des charges d’intérêts sur emprunts contractés lors du renouvellement des licences ».
Quant au chiffre d’affaires, il est aussi en repli de 3%, passant de 159,027 milliards FCFA au 31 décembre 2018 à 154,061 milliards de FCFA un an plus tard.
Pour sa part, le résultat d’exploitation s’est établi à 45,759 milliards de FCFA contre 45,955 milliards de FCFA en 2018 (-0,42%).
Le résultat des activités ordinaires a suivi la même tendance baissière à 41,452 milliards de FCFA contre 44,479 milliards de FCFA un an auparavant (-7%).
Durant l’exercice sous revue, la base client de l’ONATEL a continué à se développer et s’est établi à plus de 8,6 millions de clients actifs. L’activité mobile demeure toujours le fer de lance de la société, puisqu’elle génère plus de 8,5 millions de clients, en progression de 12% par rapport à 2018.
En revanche, le parc du fixe s’est replié, s’établissant à 75.291 abonnés en 2019 à 76.760 en 2018.
Quant au parc internet (fixe et mobile), il a poursuivi sa progression durant la période sous revue (+12%), atteignant 2.834.450 clients (+8%).
En guise de dividende, le conseil d’administration de la société compte proposer à l’Assemblée Générale des actionnaires, la distribution d’un dividende brut ordinaire de 442,38 FCFA pour chacune des 68 millions d’actions composant le capital social. Ce dividende sera mis en paiement à partir du premier juin 2020.
L’ONATEL S.A est un opérateur global de télécommunication au Burkina Faso. Il a comme principaux actionnaires le groupe Maroc Télécom qui contrôle 61% du capital et l’Etat Burkinabé les 16%. Le reste du capital est détenu par de petits porteurs à travers la Bourse Régionale des valeurs mobilières où la société est cotée.