Un rapport de vérification financière publié par le Bureau du Vérificateur Général (BVG), le 21 février 2020, épingle la gestion de l’actuel patron de l’AMRTP, Cheick Sidi Mohamed NIMAGA, pour exercice 2016, 2017 et 2018. Les travaux de vérification ont démarré le 14 mars 2019 et pris fin le 27 juin 2019, date de la restitution des travaux au siège de l’AMRTP. Le montant total des irrégularités financières s’élève à plus de 4,5 milliards de Franc CFA (exactement 4 525 370 963 FCFA).
Dans le trou financier de 4 525 370 963 FCFA constaté par le BVG, 1 816 684 716 FCFA ont fait l’objet de moratoire de paiement tandis que 1 882 750 000 FCFA sont au cœur d’une procédure en contentieux. En tout, les irrégularités financières constatées au sein de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications et postes (AMRTP) ont privé l’État de 4 525 370 963 FCFA entre 2016 et 2018.
Pour s’assurer du recouvrement des créances clients, la mission a effectué un examen de la situation de 103 clients. Il s’agit d’un rapport rédigé au terme de sa mission de vérification de la conformité des opérations de perception des redevances et autres produits dus à l’État, et de l’exécution des conventions et contrats signés entre l’État et les opérateurs télécoms, le BVG a indiqué que les irrégularités financières constatées résultent du non-respect par l’AMRTP de la réglementation qui stipule «qu’elle contrôle par elle-même ou par des tiers qu’elle mandate, les données techniques, comptables et financières fournies par le titulaire».
Un commentaire
En aucun moment dans le rapport, on parle ou on indexe le Président de l’autorité le rapport est très nominatif des personnes mise en cause et il s’agit de chef de service et du DDAF en plus entre le président et ces opérationnels il y a un secrétaire exécutif qui n’est pas non plus mis en cause. Et cette vérification quand vous regardez les éléments mise en cause et les réponses plus que pertinentes que l’AMRTP a apporté la vérification devrais purement et simplement être abandonné.
Le BVG insiste sur le recouvrement de créances sur une entreprise en début d’activité.
Je vous invite à partager le rapport qui est public.
Certes l’AMRTP est une autorité mais elle se doit d’être sinon d’avoir une approche commerciale, sinon le cas récent de Orange Niger peut inspiré plus d’un