Le ministre de Développement rural, Guy Mikulu, a présidé, mercredi 11 mars 2020 à Kinshasa, la cérémonie de signature de deux contrats des travaux de construction de 28 systèmes de mini-réseaux d’alimentation en eau potable avec «SZTC» et «PUTMAN MALCON TSE», dans le cadre du Projet de renforcement des infrastructures socio-économiques dans la région du centre de la RDC (PRISE).
M. Mikulu a indiqué que ces contrats consistent en des forages de puits d’eau en faveur de cinq provinces que sont le Kasaï, le Kasaï Central, le Kasaï Oriental, la Lomami et le Sankuru sur 60 sites repartis en 6 lots dont 2 font l’objet de la signature de ces contrats. «La fourniture en eau potable dans l’espace grand Kasaï dont les travaux de 32 sites sont en cours d’exécutions sont repartis en 3 lots, pour un montant de 28.537.832 (vingt-huit millions, cinq cent trente-sept mille, huit cent trente-deux) USD. Ces travaux seront lancés 60 jours après la signature du contrat», a affirmé le ministre.
Le coordonnateur national du projet PRISE, Deo Sunzu, qui présentait l’étendue de ce projet, a dit qu’il est reparti en trois composantes. Actuellement, il est à sa phase d’infrastructures et concerne 10 à 20.000 habitants.
Il a fait remarquer que les provinces de la zone centre présentaient un taux faible dans l’assainissement, la santé et l’éducation. Il a ajouté que ce projet a permis, notamment la construction de 60 écoles, 505 latrines et d’un centre moderne genre pour l’autonomisation des femmes.
Le PRISE est financé par la Banque africaine de développement(BAD) en partenariat avec le gouvernement congolais. Cette cérémonie a connu la participation des plusieurs acteurs politiques, notamment le conseiller du Chef de l’État en matière des infrastructures, le secrétaire au ministère du Développement rural, les députés et membres du gouvernement provincial ainsi que les représentants des sociétés contractuelles.
Etude et renforcement des capacités du projet
M. Sunzu a précisé que ce projet vise la formation de 100 femmes sur le développement des activités génératrices des revenus, le renforcement des capacités des membres de 60 unités de gestion des systèmes d’approvisionnement en eau potable ainsi que la réalisation de l’étude de la centrale hydroélectrique de Tshikapa.
Evoquant les résultats attendus, il a précisé que ces travaux vont favoriser la lutte antiérosive pour la protection des conduites de ce système d’approvisionnement et des voiries de Tshikapa.