L’entreprise mauritanienne AGRINEQ, fililale du groupe éponyme Mohamed Abdallahi OuldAbdallahi (MAOA) basée à Nouakchott, vient d’être déclarée bénéficiaire d’un avenant au contrat d’alimentation en eau potable d’un montant de 34,3 millions de dollars qu’il avait enlevé en novembre 2018.
Avec l’avenant chiffré à 6,75 M$, l’entreprise engrangera donc un montant global de 40,05 M$ pour l’exécution des lots 1, 2 et 4 du projet d’AEP d’Aioun et de Djiguenni deux localités de l’est mauritanien qui souffrent d’un cruel déficit hydrique.
Pour remporter le contrat des travaux d’AEP d’un montant de 34,3 millions de dollars en 2018, AGRINEQ avait sorti le grand jeu afin de proposer la meilleure offre à la Société mauritanienne d’eau et battre quelques grosses entreprises chinoises comme China communication construction compagny (CCCC), le groupement SUMEC/SUGEC, Sinohydroainsi que l’egyptien Arab contractors.
En gagnant l’avenant en question, AGRINEQ confirme son retour sur le marché mauritanien du génie civil et des travaux d’adduction à l’eau potable dominé ces dernières années par des entreprises publique comme Assainissement travaux transport et maintenance (ATTM) et des privés nés sous le règne de Mohamed Ould Abdel Aziz à l’instar de BIS TP du patron des patrons Zine El Abidine et de la Mauritanienne des travaux et construction (MTC) de la famille Ghaddé.
Le projet d’AEP d’Aioun et Djiguenni compte quatre lots dont trois sont attribués à AGRINEQ et un (qui est d’un montant de 6,2 M$) attribué au chinois Sinohydro.
Les autorités ont promis de mettre un terme à la pagaille qui a caractérisé l’attribution de la commande publique ces dernières années, reste à savoir si cela va profiter aux grands privés comme AGRINEQ.