Après une séance historique de lundi qui a vu son indice composite, le MASI, chuter de 8,82% (ce qui n’était jamais arrivé depuis la création de cette place financière dans les années 20), sous l’effet du coronavirus, la Bourse de Casablanca n’a pas tardé à réagir, déclenchant des coupe-circuits à l’image de Wall Street et des Bourses mondiales.
Ainsi, l’Autorité marocaine des marchés des capitaux (AMMC) a, dans un communiqué du 17 mars 2020, réduit les plafonds de variation maximale à la hausse comme à la baisse sur une seul séance de respectivement 4% du cours de référence pour les titres de capital dont la cotation est en mode continu, 2% du cours de référence pour les titres de capital dont la cotation est en mode fixing et 2% du cours de référence pour les titres de créance.
L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux dit continuer à suivre avec vigilance l’évolution de la Bourse et ne manquera pas d’utiliser les outils dont elle dispose afin de préserver le bon fonctionnement du marché des capitaux.