En conférence de presse mercredi 18 mars à Lomé, la ministre togolaise Sandra Johnson en charge de la Cellule climat des affaires (CCA) a fait le point des dernières réformes effectuées par le pays.
Il s’agit de l’exécution des contrats qui vise à garantir la sécurité juridique de l’investissement, le paiement des taxes et impôts marqué par la simplification des impôts (suppression d’une dizaine d’impôt dont la taxe sur les salaires) et la promotion de la transparence, l’accès à l’énergie qui comprend le remboursement des avances sur consommation, et le foncier avec l’opérationnalisation complète du guichet foncier unique, le dispositif de dépôt de plainte pour les usagers et la numérisation des plan cadastraux de Lomé.
De même, l’accent a été mis sur l’accès au crédit avec le renforcement du dispositif de sûretés mobilières au profit des banques, le commerce transfrontalier avec à la clé, la dématérialisation de toutes les procédures douanières, le branchement à l’eau potable pour les PME-PMI et la création d’entreprises avec la réduction des coûts et des procédures offertes aux opérateurs économiques hors du pays de faire leurs formalités en ligne.
D‘après la ministre, les fruits de ces actions menées « commencent par être visibles ». Et de citer, en exemple, le classement du Togo comme premier pays de la CEDEAO, exportateurs de produits bio vers l’Europe en 2019, la construction d’une usine de transformation agro-alimentaire, le projet de construction spécialisée dans la fabrication de tuyaux plastiques.
En rappel, le Togo avait été classé au rang 97e du classement Doing Business 2020 de la Banque mondial publié en octobre 2019. Ce qui faisait de lui le premier pays réformateurs en Afrique et 3e au monde en matière de facilitation des affaires.