L’Association internationale du transport aérien (IATA) a revu ses prévisions de pertes à la hausse de l’impact que pourrait avoir sur le secteur aérien sur la crise du Coronavirus. Selon le président-directeur général de l’Association internationale du transport aérien (IATA), Alexandre de Juniac, vue l’évolution du COVID-19, le secteur du transport pourrait perdre jusqu’à 252 milliards de dollars au lieu de 113 milliards de dollars précédemment, soit une hausse de plus de 50%. Une situation due à l’aggravation de la pandémie causant la multiplication des restrictions dans les différents aéroports du monde.
L’IATA recommande aux pays africains de venir en aide à leurs compagnies aériennes dont les difficultés menacent «des millions d’emplois» directs et indirects. Commentant la situation, Alexandre de Juniac a indiqué : «Il s’agit de la crise la plus profonde jamais traversée par notre industrie, bien plus grave et plus étendue qu’après la crise née des attentats du 11 septembre, l’épidémie de SRAS [en 2002-2003] ou la crise financière mondiale de 2008».
Créée en 1945 à La Havane (Cuba), l’IATA regroupe la majorité des compagnies aériennes du monde (quelque 240 compagnies aériennes, soit 84% du trafic aérien). L’entité a pour but de favoriser le développement du transport aérien en unifiant et en coordonnant les normes et les règlements internationaux.