L’Organisation des Nations Unies (ONU) verserait-elle dans l’alarmisme ? Pas au vu des statistiques, alarmants. Au total, plus de 19 000 personnes ont perdu la vie dans le monde à cause de ce nouveau virus et plus de 420 000 ont été contaminées. Plus de trois milliards de personnes, soit plus du tiers de l’humanité (évaluée par l’ONU à 7,8 milliards de personnes en 2020), sont désormais appelées à rester confinées pour faire face au coronavirus, selon un décompte de l’AFP réalisé mercredi 25 mars.
L’Espagne est devenue ce même jour le deuxième pays le plus touché en nombre de morts par la pandémie de maladie Covid-19, dont l’expansion « menace l’humanité toute entière », selon le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Face à cette pandémie, « l’ensemble de l’humanité doit riposter. Une action et une solidarité mondiales sont cruciales », a souligné Antonio Guterres en lançant mercredi un « plan de réponse humanitaire mondial » destiné notamment à aider les pays les plus pauvres.
La pandémie devrait entraîner une récession globale des économies des 20 pays les plus industrialisés (G20) du monde, a averti mercredi l’agence de notation Moody’s.
Pour tenter d’enrayer les ravages économiques, la Maison Blanche et le Sénat américain ont trouvé un accord sur un plan destiné à mobiliser 2000 milliards de dollars (environ 1950 milliards de francs) en soutien à la première économie du monde. L’Allemagne a elle adopté un arsenal de mesures représentant presque 1100 milliards d’euros (environ 1170 milliards de francs) pour soutenir entreprises, travailleurs et système de santé.