L’annonce de la fermeture des frontières maritimes, voie privilégiée des transports des engrais et fertilisants, n’a pas manqué de susciter des interrogations sur la viabilité des chaînes d’approvisionnement en Afrique. « Dans l’ensemble, nous estimons au moins une réduction du marché de l’ordre de 20% à ce stade précoce », estime le cabinet Afriqom basé à Londres.
Afriqom qui suit le marché des fertilisants à l’échelle du continent est d’avis que les grands producteurs mondiaux (Russie, Biélorussie, Maroc, Egypte, Turquie etc ) ne sont pas impactés et continueront à fonctionner. Le taux de fret maritime ne devrait pas subir de bouleversement majeur. Les formalités documentaires pouvant par contre accuser un allongement dû aux mesures strictes et au télé travail. Le secteur bancaire africain est susceptible d’être sous pression en ces temps de covid -19. L’infographie ci-dessus renseigne sur les différents paramètres, pays par pays, permettant de faire le point de la situation.