Le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a présidé, à la Primature, une séance de travail sur l’impact de la pandémie de Coronavirus sur le plan socioéconomique en RDC.
Organisée à l’intention des opérateurs économiques affiliés à la Fédération des entreprises du Congo (FEC), à la Fédération nationale des petites et moyennes entreprises du Congo (FENAPEC), à l’Association nationale des entreprises du portefeuille (ANEP) et à la Confédération des petites et moyennes entreprises du Congo (COPEMECO), cette séance de travail a été élargie au coordinateur technique de la Cellule de riposte au Coronavirus en RDC, le Dr Jean Jacques Muyembe, aux ministres de la Santé Eteni Longondo et de la Classe moyenne et Petites, moyennes entreprises et artisanat (PMEA), aux vice-ministres de l’Economie nationale et des Finances et au gouverneur de la Banque centrale du Congo.
L’économie congolaise risque d’être affectée davantage
Selon l’Administrateur délégué de la FEC, Kimona Bononge qui s’est confié à la presse à l’issue de cette séance, l’économie congolaise basée essentiellement sur des ressources minérales, des télécommunications et des hydrocarbures risque d’être affectée davantage avec les conséquences de Coronavirus.
Dans le secteur des ressources minérales, ce sont les Chinois qui ont presque arrêté d’exporter le cuivre et le cobalt dont les prix ont baissé aujourd’hui sur les marchés, a-t-il dit. Et si certaines activités de ce secteur sont fermées, il y a à craindre un impact sur le social du fait que les agents moins essentiels seront mis en congé technique.
« C’est ce qui justifie le mémorandum des opérateurs économiques déposé lundi au Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba avec des propositions des mesures à prendre dans la plupart des secteurs afin d’éviter plus d’impact du Coronavirus sur le plan socio- économique en RDC », a précisé l’Administrateur délégué de la FEC Kimona Bononge.
Les opérateurs économiques de la RDC ont pris l’engagement de sensibiliser leurs membres à éviter la hausse des prix des produits de première nécessité sur les marchés et surtout à payer l’impôt avant le 30 avril prochain afin de permettre au gouvernement central de disposer des moyens de sa politique pour faire face aux défis qui se présentent.
« Déjà au niveau des entreprises membres de la FEC et dans certaines Banques Commerciales, l’on observe un service minimum pour éviter la propagation du Coronavirus », a précisé l’Administrateur délégué de la FEC.