En République démocratique du Congo où sévit la pandémie du Coronavirus, qui a fait une cinquantaine de contaminés et 4 décès, la Banque centrale du Congo (BCC) encourage l’usage de la monnaie électronique et scripturale par les entreprises et services publics, pour le paiement des factures, des taxes et impôts afin d’éviter la contamination. « Cette pratique permettra d’atténuer l’impact négatif de la pandémie du COVID-19 sur l’économie congolaise » explique-t-elle.
Dans la foulée, la BCC va « poursuivre la fourniture des liquidités aux banques commerciales de manière à leur permettre de réaliser aisément les services bancaires attendus d’elles ainsi que la baisse du taux directeur de 9,0% à 7,5% dans le souci de réduire le coût du crédit ». Pour ce faire, elle met en place un guichet spécial de refinancement d’une maturité allant de 3 à 24 mois, à l’effet d’augmenter les ressources des banques et leur permettre d’accroître le financement de l’économie, à des conditions financières assouplies. « Toutes les dispositions relatives au relèvement du niveau du capital minimum des banques, Coopératives et IMF sont ainsi reportées à janvier prochain, afin de réduire la contrainte sur ces institutions financières », précise le communiqué.
La Banque centrale du Congo annonce aussi que « les règles de classification des prêts restent gelées pour permettre aux institutions financières de suspendre l’application des pénalités de retard sur les créances en souffrance pendant la période de crise ». Elle invite, enfin, la population à suivre toutes les mesures sanitaires décrétées par les autorités du pays et se réserve le droit de prendre d’autres mesures au regard de l’évolution de la situation.